Dans le Jardin des Poètes, « Chaos végétal » de l’artiste bruxelloise Tamar Kasparian évoque la mutation, un processus sans fin, silencieux, grouillant. De la branche ou de la racine seule, épurée sur fond blanc, ce travail évolue vers un fouillis végétal, une forêt ou une jungle. Simulant une nature luxuriante et envahissante, l’œuvre côtoie des livres-poèmes accrochés aux murs, des chaises du sculpteur québécois Michel Goulet et deux petites sculptures de l’artiste espagnol Isaac Cordal. Le Jardin des Poètes est accessible par le pôle muséal les Bateliers.